Le temps de l'Eloquence et des Belles Lettres ...

En 1800, sous l'impulsion du Consul Bonaparte, une circulaire gouvernementale oblige toutes les grandes villes à proposer un enseignement public. La Révolution Française avait ôté à l'église catholique sa mission d'enseignement.

Le 21 septembre 1792, les armées révolutionnaires françaises avaient envahi le Comté de Nice qui était devenu un département français, (tout le détail en cliquant ici). Nice fut donc concerné par cette obligation, et c'est en 1803 que fut décidée la construction du futur lycée Masséna par le préfet Dubouchage, qui sera terminé en 1808. Une école secondaire de l'arrondissement de Nice sera créée dans l'intervalle.

L'un des objectifs de cette circulaire visait la pratique du bon français sur l'ensemble du territoire.

A Nice, le Conseil Municipal établit alors un règlement pour les écoles primaires et secondaire, dans le but que les jeunes niçois et niçoises lisent et parlent correctement le français, mais aussi que les jeunes filles apprennent à coudre, filer et tricoter.

Les meilleurs élèves se voyaient remettre des médailles d'argent, chaque semaine.

Plus spécifiquement pour le secondaire, les belles lettres et l'éloquence sont enseignées, et c'est le professeur de philosophie le Docteur Fodéré, qui est désigné directeur de l'école.

Même si l'instruction était gratuite, elle n'était pas obligatoire , et peu d'élèves se pressent alors au secondaire ...

(éléments extrait d'un article de Nice-Matin du 02 septembre 2023)